Mani Bella : dommage pour certains, l’AKAP-ZOUT et le SASSAYE sont finis !

Ainsi c’était donc vrai ? Il ne s’agissait donc pas de Kongossa  (entendez propos malveillants d’une personne envers une autre dans le but de dénigrer, diffamer…)? En tout cas, les paroles du morceau phare du dernier opus de notre belle Mani semblent le confirmer.

C’est un soir de  2011, autour « d’une » en compagnie de frérots que me sont parvenues des mélodies enivrantes qui n’avaient pas manqué alors de me faire dévoiler à l’assistance un talent caché que je préfère le plus souvent exercer assis. Oui ce soir-là, je découvrais une « plastique » à faire renoncer plus d’un Cardinal au travers d’un clip, je découvrais  Mani Bella et son morceau intitulé Kongossa.

Le lendemain, peut importait la gueule de bois ; IDM aidant et Format Factory à sa suite, je me gavais des mélodies et des paroles de cette chanson. Combien j’en ai voulu à Atangana, Mbarga et Onana ? Combien de fois j’ai rêvé casser la gueule à Ondoua (toujours cité dans les mauvais coups .ndlr) avec ses complices de toujours Akono et Mbeh ? Comment avaient-ils osé ainsi médire de celle qui me faisait déjà dès lors palpiter le palpitant ?

Trois années sont passées sans que pour autant ne s’altèrent le plaisir d’écouter « KONGOSSA ». Un rare jour de 2014, j’étais tranquillement assis devant la boite à perdre le temps, la boite à propagande. L’instrument du pouvoir domestique à la main, pouvoir que j’exerçais sans partage, je tombai sur une chaine qui diffusait un clip dont les paroles ne manquèrent pas d’attirer mon attention : « je suis fini, je suis Pala-Pala… ». Eh bien ! Qu’est-il arrivé à cette jeune fille ? Me suis-je demandé. Je ne le cache pas, je n’avais pas reconnu la « belle Mani ». À ce qu’il m’avait semblé percevoir ce jour-là (j’avais pris le morceau en cours), elle avait trouvé l’Amour. Plusieurs autres écoutes le confirmèrent, oui c’était bien ça mais (il y’a un mais), elle semble reconnaitre auparavant avoir été en quelques sorte « CHAMPIONNE DE L’INTEGRATION NATIONALE » (si je puis m’exprimer ainsi : ndlr). Des gars Ewondos en passant par les Etons, des Bassas aux Doualas sans oublier les Nordistes, les Bamilékés et « les » Nangas qui ont rapporté la palme d’or. De toute évidence donc, mes chers Atangana, Mbarga et consorts ne relataient que les faits (ils sont sacrés, non ? ndlr).

En tout cas, je suis heureux de l’apprendre et dommage pour certains, l’AKAP-ZOUT et le SASSAYE sont finis. Il n’est jamais trop tard pour s’amender « MA BELLE MANI ».

PS : si « les Nangas » te dérangent tu peux venir faire un tour chez le Ticars, il t’accueillera les bras ouverts.