Les histoires de Cadeau de Paul Biya: Ayez vos montres, Paul Biya a le temps et…

Le cadeau ! Qu’il est bon d’en recevoir et plus encore d’en offrir. Choisi avec bonheur, il change une circonstance, un temps, il change une vie. Malheureusement choisi, il peut nuire à celui qui le reçoit et pire encore pour celui qui offre, les effets néfastes de son mauvais choix peuvent lui revenir au visage tel un boomerang.

Des cadeaux, Paul Biya en offre à ses nombreux hôtes. Ils sont de toute nature et souvent dans des métaux les plus nobles.  Les longues explications du Président de la République qui précèdent souvent la remise de ceux-ci à leurs futurs détenteurs, laissent entrevoir le soin avec lequel ils sont choisis. Ce sont souvent des œuvres les plus abouties de nos meilleurs artisans dont le savoir-faire n’est plus à démontrer. Que Dire des visages radieux de ceux qui les reçoivent ? Rien d’autre que le Président Paul Biya choisi ses cadeaux avec beaucoup de bonheur.

Des cadeaux, Paul Biya en reçoit également. Que ce soit lors de ses multiples déplacements officiels qu’au palais d’Etoudi  dans ce qu’il convient d’appeler, à la fin des audiences qu’il accorde à ses hôtes de marque : la cérémonie d’échange de cadeaux. Les cadeaux qu’il reçoit sont de nature variés en fonction des hôtes avec cependant, de la part de "certains", une constante ces derniers temps : les MONTRES.

Vous l’avez peut-être discerné, les photos, les beaux sourires, les interviews de fin d’audience ou l’on nous dit ce qu’on veut qu’on sache ne m’intéressent pas. Dans les brèves séquences que nous livre la CRTV, la seule télévision que je regarde encore, ce qui m’intéresse ce sont les regards, les décors et pour rire, certaines attitudes de certains collaborateurs du Chef de l’État (très peu il faut le dire. NDLR) à qui il manque souvent de se mettre à genoux devant certains hôtes, je l’avoue, impressionnants. Mais bon, ça… In fine, juste pour digresser un peu.

La dernière MONTRE en date est d’un Général américain surement d’origine sud-américaine ; M. David Rodriguez pour ne pas le nommer.  Il est commandant de l’Africom (commandement américain pour l’Afrique. NDLR). Si vous me demandez ce que c’est, je vous dirai que c’est un poste avancé de l’armée américaine pour faire la guerre à l’Afrique, pour lui voler ses richesses et aller les gaspiller chez eux. Ça vaut ce que ça vaut mais c’est mon explication. Pour revenir à cette « montre » là, il est intéressant de constater que même Cameroon Tribune du lundi 19 octobre 2015 en page 2 l’a zappée. Le plus amusant dans l’affaire est l’illustration de la photo montrant Paul Biya seul offrant un « Ndjoundjou kalaba » au général : « Le Chef de l’État et  son hôte ont clôturé leur rencontre par un échange de cadeaux.» par le passé, les infographistes avaient fait mieux pour illustrer ces échanges. On ne pourra donc pas évoquer ici des questions d’espace. Un petit montage et le tour est joué.

Un autre détail, cette fois sur la photo illustrant « l’échange de cadeaux » ne peut manquer de frapper l’observateur attentif et averti : la Jolie calebasse derrière Paul Biya. En effet, les motifs tissés sur celle-ci sont beaux. On peut y distinguer outre un oiseau (comme un de ceux que l’on a coutume de voir sur des fresques de l’Égypte antique. NDLR), un encodage de l’énergie universelle et plus encore, même s’il peut être inclus dans cet encodage, le célèbre serpent à deux tête, totem du Royaume Bamoun. Et quand on sait que le Président de la République est le Chef des chefs, par transitivité... Ayez vos montres, Paul Biya a le temps et…

Dasvidania !